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Thècle Cornelius Aubry & Jeanne Chartier

Des milliers d'Aubry canadiens et américains peuvent retracer leurs racines jusqu'au même ancêtre : Thècle Cornelius Aubry. Ce que beaucoup d'Aubry et d'Aubrey ne réalisent peut-être pas, c'est que le nom de famille d'origine n'est certainement pas français. Le premier Aubry à fouler le sol nord-américain est un Irlandais du nom de Tadhg mac Conchziir Ui Braonain, dont le nom anglicisé aurait été Teague McConnor O'Brennan, et dont le nom francisé en Nouvelle-France est devenu Thècle Cornelius Aubry.

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Thècle Cornelius Aubry & Jeanne Chartier

 
 

Le nom Aubry : ça sonne français, non ? Des milliers d'Aubry canadiens et américains peuvent retracer leurs racines jusqu'au même ancêtre : Thècle Cornelius Aubry. Ce que beaucoup d'Aubry et d'Aubrey ne réalisent peut-être pas, c'est que le nom de famille d'origine n'est certainement pas français. Le premier Aubry à fouler le sol nord-américain est un Irlandais du nom de Tadhg mac Conchziir Ui Braonain, dont le nom anglicisé aurait été Teague McConnor O'Brennan, et dont le nom francisé en Nouvelle-France est devenu Thècle Cornelius Aubry.

 Tadhg, ou Thècle, a la particularité d'être le tout premier Irlandais à s'installer en Nouvelle-France. Après des débuts plutôt turbulents à Montréal, Thècle épouse la fille du roi Jeanne Chartier. Voici leur histoire.

 

Nom et origines

Image de Siggy Nowak, Pixabay

Thècle est né vers 1636 en Irlande. Il est largement considéré comme le premier Canadien d'origine irlandaise. En Nouvelle-France, son prénom s'écrivait le plus souvent « Thècle ». Sur les registres paroissiaux et les recensements, son nom de famille a été orthographié « Cornelius », des variantes de « Aubry » et des variantes de « O'Brennan ». Il est possible de voir comment « O'Brennan » est devenu le raccourci « Aubry » en français. Son vrai prénom était probablement « Tadgh » en irlandais, ce qui aurait été extrêmement difficile à dire pour les francophones. « Thècle » aurait été une approximation proche. « Cornelius » est la version anglicisée de « Connor » ou « Corneille » en français (qui apparaît dans certains documents notariés relatifs à Thècle).  


Dans les contrat et acte de mariage de Thècle, ses parents sont nommés « Connehour Aubrenam » et « Honorée Iconnehour », très probablement Connor O'Brennan et Honora O'Connor. L'auteur et historien John P. DuLong a postulé que le vrai nom de Thècle en gaélique irlandais aurait été Tadhg mac Conchziir Ui Braonain, ou Teague McConnor O'Brennan en anglais.

Les origines exactes de Thècle sont cependant obscures. Dans les mêmes actes de mariage, il était de la paroisse de St-Patrice à « Diasony Hovillean ». Une recherche de cet endroit sur des cartes modernes ne donne aucun résultat. Malheureusement, plusieurs historiens et généalogistes ont effectué des recherches approfondies en Irlande pour déterminer le lieu de naissance de Thècle, sans parvenir à une conclusion définitive. Il est probablement né dans le comté de Kerry ou le comté de Kilkenny, où se trouvent les plus fortes concentrations d'O'Brennans, mais nous ne connaîtrons peut-être jamais les véritables origines du premier colon irlandais du Canada.

En haut : origine telle qu'écrite dans le contrat de mariage de Thècle. Ci-dessus : origine telle q'u’écrite dans l'acte de mariage.


Un début tumultueux en Nouvelle-France

Les raisons exactes pour lesquelles Thècle a quitté l'Irlande sont inconnues, mais le pays connaissait de graves troubles politiques et économiques au moment de son départ. Ce fut aussi un temps de persécution extrême pour les catholiques irlandais, à cause de l'Anglais Oliver Cromwell. L'opportunité de commencer une nouvelle vie à l'autre bout de l'océan a peut-être suffi à inciter Thècle à partir.

Mural depicting the Onandaga Nation, photo by Jpesch95.

Thècle s'embarque pour la Nouvelle-France vers 1660 et s'installe à Montréal. Malheureusement, il a eu des débuts assez difficiles dans sa nouvelle patrie. Alors qu'il travaillait à la ferme d'Urbain Tessier au début de 1661, lui et d'autres ouvriers furent attaqués par un groupe de 260 Iroquois armés (plus précisément appelés Haudenosaunee aujourd'hui, mais « Iroquois » était le mot utilisé à cette époque). Quatre des hommes ont été retrouvés morts quelques jours plus tard, leurs corps montrant des signes évidents de torture. Les hommes restants ont été enlevés par les Iroquois.

Thècle, compris dans ce dernier groupe, est présumé défunt lorsqu'un inventaire de ses biens est dressé le 5 mai 1661. L'acte notarié indique qu'il vivait chez Jean Gervaise, engagé comme domestique. La valeur des biens de Thècle s'élevait à un maigre 63 livres. 

Thècle et plusieurs autres prisonniers sont emmenés au village d'Onnontagué (Onondaga en anglais ; situé dans l'état actuel de New York). Le prêtre jésuite Simon Lemoyne y conduisit un convoi pour tenter de libérer les captifs. Ses négociations ont quelque peu réussi; lui et huit des hommes kidnappés, dont Thècle, retournent à Montréal le 9 octobre 1661. Le reste des prisonniers ne seront libérés qu'au mois d'août suivant.

Trois jours après son retour à Montréal, Thècle fait une déclaration à plusieurs notaires concernant l'un de ses compagnons de captivité :

Le 12 octobre 1661, Tècle Cornélius, Irlandais, déclara, qu'étant prisonnier à Onnontagué avec plusieurs autres, Pierre Cauvin lui avait témoigné qu'en cas de mort il donnait son bien à l'Église. Marin Jannot, dit Lachapelle, conduit aussi dans le même village, au printemps de 1661, assura avoir appris de la bouche d'Urbain Tessier, dit Lavigne, que telle était l'intention de Cauvin; ce qui fut confirmé encore par Michel Paroissien, natif de Saumur en Anjou, paroisse Saint-Pierre, également pris par des Iroquois, & à qui Lavigne avait fait la même déclaration.

Pierre Chauvin a également survécu à son calvaire et est revenu à Montréal quelques années plus tard.  

Extrait de l'inventaire de Thècle de 1661. Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

Un fort iroquois, qui se serait construit sur la rive du lac Onondaga. Extrait des « Voyages » de Champlain, Paris, 1619. Wikimedia Commons.


La prochaine fois que Thècle apparaît dans les archives publiques, c'est à la suite d'une ordonnance de Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve. Le 4 novembre 1662, de Maisonneuve ordonne à tous les soldats et domestiques de défricher les terres seigneuriales. En échange, ils seraient autorisés à jouir de ces terrains jusqu'à ce que des concessions leur soient accordées.

Comme nous sommes bien et dûment averti, qu’il y a beaucoup de personnes en ce lieu, tant soldats que serviteurs domestiques, qui ont désir de se faire habitants, à quoi faire, leur engagement les a empêchés de parvenir jusqu’à présent ; désirant contribuer de tout notre possible pour les favoriser dans leur dessein, que nous trouvons utile pour la gloire de Dieu et l’établissement de la colonie, aussitôt que finira leur engagement; nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit, savoir :

« Que nous déclairons pour habitants, tous les soldats et serviteurs domestiques, lesquels nous promettront de défricher ou faire défricher au plus tôt qu’ils pourront chacun quatre arpents de terre sur le domaine des seigneurs de Montréal, à charge qu’ils en jouiront jusqu’à ce qu’il leur en ait été autant défriché sur les concessions que nous leur promettons donner en temps et lieu ».
— Paul de Chomedey, Sieur de Maisonneuve

Le 23 novembre 1662, Thècle s'engage à défricher quatre arpents de terre. Le document de concession l'enregistre comme « domestique de la Sainte Vierge« , indiquant qu'il travaillait pour un ordre religieux.

 

« Clearing Land » (Défrichant la terre), par Charles W. Jefferys, dans The Picture Gallery of Canadian History Vol. II, p.221, 1945.

 

Milice canadienne

Quelques mois plus tard, le premier février 1663, la Milice de la Sainte-Famille est organisée à Montréal par de Maisonneuve. Des forts devaient être construits de toute urgence afin de mieux protéger les résidents des attaques iroquoises. Vingt escouades ont été formées, chacune contenant sept hommes. Thècle a été enregistré dans l'escouade 7, sous le commandement du caporal Pierre Raguindeau dit St-Germain.

Soldat habillé pour une campagne d'hiver, peinture de Francis Back, Gouvernement du Canada, Passerelle pour l'histoire militaire canadienne.

Sur les avis qui nous ont été donnés de divers endroits, que les Iroquois avaient formé le dessin d’enlever la surprise ou de force cette habitation, et le secours que Sa Majesté nous a promis n’étant arrivé encore : nous, attendu que cette île appartient à la Sainte Vierge, avons cru devoir inviter et exhorter ceux qui sont zélés par son service de s’unir ensemble par (vingt) escouades, chacune de sept personnes ; et après avoir élu un caporal à la pluralité des voix, de venir nous trouver pour être enrôlé dans notre garnison, et en cette qualité, suivre nos ordres pour la conservation de notre pays.
— Ordonnance par de Maisonneuve datant du 27 janvier 1663

Au recensement de 1667, Thècle est dénombrée vivant à Montréal, travaillant comme domestique d'André Demers.

Recensement de 1667 pour « Tecle Cornelieux ». Bibliothèque et Archives Canada.


Voyageur

Trapper and Indians,” by Jean-Baptiste Auguste Leloir

En 1667, Thècle, Mathurin Normandin et Robert Cachelièvre concluent une entente à demi-profit avec des hommes d'affaires nommés Dugas, le Valon et Peré pour se rendre dans la région de l'Outaouais avec des marchandises à échanger contre des fourrures. Une fois sur place, après avoir voyagé avec un dénommé Lapointe de Montréal, ils ont rencontré un groupe de compatriotes français également impliqués dans la traite des fourrures. Le groupe a combiné toutes leurs marchandises et a travaillé ensemble. Au cours de leur séjour dans l'Outaouais, cinq des Français sont décédés (de l'autre groupe), ainsi qu'un des leurs. Les hommes restants ont partagé leurs bénéfices, et le groupe de Montréal est rentré chez lui et a donné la moitié de sa part aux hommes qui les avaient engagés.

Une fois chez eux, les trois hommes ont adressé une requête au Conseil Souverain car ils pensaient mériter mieux après avoir risqué leur vie pour continuer à commercer après la mort de leurs associés. Le 12 septembre 1670, le Conseil ordonna que, sur les parts des six associés décédés s'élevant à 156 robes de castor, 39 soient prises pour être données à chacun des demandeurs, 13 pour servir de récompense et de salaire pour avoir continué le commerce au profit de la société.


Jeanne Chartier

« The Arrival of the French Girls at Quebec » (L’arrivée des françaises à Québec), aquarelle de Charles W. Jefferys, Wikimedia Commons.

La future épouse de Thècle, Jeanne Chartier, était la fille du bourgeois Pierre Chartier et de Marie Godon. Elle est née vers 1636 dans la paroisse de St-Honoré à Paris, France. Jeanne quitte son pays natal vers 1670 et s'embarque pour Québec avec une dot de 600 livres. Elle était une fille du roi, l'une des quelque 700 femmes célibataires qui furent envoyées en Nouvelle-France entre 1663 et 1673 par le roi Louis XIV pour résoudre un problème de déséquilibre hommes-femmes dans la colonie et pour aider à son peuplement. On les appelait « filles du roi » parce que Louis XIV payait leur recrutement, leurs vêtements et leur passage au nouveau monde et offrait une dot aux femmes lorsqu'elles se mariaient.

Extrait du contrat de mariage de Thècle et Jeanne, Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

Jeanne a rencontré Thècle peu après son arrivée. Le couple fait dresser un contrat de mariage le 6 septembre 1670, devant le notaire Romain Becquet. Thècle s'appelait « le Sieur Tecq Aubrenaue ».

Thècle et Jeanne se sont mariées le 10 septembre 1670, dans la paroisse Notre-Dame de Québec. Les nouveaux mariés avaient tous deux environ 34 ans. Thècle est décrit comme habitant de la Rivière de l'Assomption. Jeanne, une fille du roi, a reçu son cadeau de 50 livres du roi.


Thècle et Jeanne ont eu au moins sept enfants :

  1. Marie Madeleine (1671-1748) a épousé Jean Cape dit Desjardins et Olivier Lainé dit Laplume

  2. Marie Catherine (1673-1688)

  3. Jean Cornelius (1675-av. 1681)

  4. Jean Baptiste (1676-?)

  5. François (1677-1752) a épousé Jeanne Tetu dite Bouthillier

  6. Geneviève (1679-1679)

  7. Étienne (1681-1681)

Thècle a déclaré ne pas savoir écrire ni signer son contrat de mariage, mais une signature apparaît sur trois actes de baptême de ses enfants.

Signature sur l’acte de baptême de Marie Catherine (1673)

Signature sur l’acte de baptême d’Étienne (1681), enregistré à Repentigny

Signature sur l’acte de baptême d’Étienne (1681), enregistré à Lachenaie


Après leur mariage, Thècle et Jeanne s'installent à l'Île-Sainte-Thérèse. Ils baptisent leurs deux premières filles à Notre-Dame de Montréal, aucune paroisse n'étant établie sur l'Île-Sainte-Thérèse. Vers 1674, la famille déménage à Lachenaie. Leurs quatre enfants suivants sont baptisés à Pointe-aux-Trembles sur l'île de Montréal.

 

Localisation de l’Île-Sainte-Thérèse, au nord-est de Montreal (données cartographiques ©2022 Google)

 

Au recensement de 1681, Thècle (enregistré par erreur sous le nom de « Jacques« ) et Jeanne sont dénombrés habitant la seigneurie de La Chenaye (Lachenaie). Ils ont tous les deux 45 ans. La famille possédait cinq têtes de bétail et deux arpents de terre en valeur. Leurs quatre enfants vivaient également dans le ménage : Madeleine (10 ans), Marie (8 ans), Jean (5 ans) et François (4 ans). Malheureusement, les deux plus jeunes enfants, Geneviève et Étienne, n'avaient pas survécu. Jean Cornelius est probablement décédé avant 1681 lui aussi, car il n'est pas inclus dans le recensement (aucun acte de sépulture n'a été trouvé).

Recensement de 1681 pour le ménage de “Jacques Tecaubry”. Bibliothèque et Archives Canada.


Décès de Thècle Aubry Cornelius

Deux ans plus tard, le nom de Thècle apparaît pour la dernière fois sur un acte notarié. Le 20 novembre 1683, lui et Jeanne vendent une terre dans la seigneurie de Tilly à Julien Garnier.

Thècle Aubry Cornelius est décédé vers l'âge d'environ 51 ans. Il est inhumé le 24 novembre 1687 à Pointe-aux-Trembles. L'acte de sépulture indique qu'il était un habitant de l'Île-Ste-Thérèse.

La sépulture de “Tècle Cornelius O’Brennan”. Ancestry.ca.


Après la mort de son mari, Jeanne est citée dans plusieurs actes notariés et judiciaires :

  • 4 avril 1689 : Michel Peltier, sieur de la Prade, est condamné à payer à Jeanne le tiers des 13 robes de castor qu'il devait à son mari.

  • 17 juillet 1689 : Jeanne comparaît devant le notaire Basset dit Deslauriers pour reconnaître qu'elle a une obligation (une dette) envers la succession de Sidrac Dugué et d'Elisabeth Moyen, son épouse. Elle est décrite comme résidente de l'Île-Sainte-Thérèse.

  • 8 janvier 1691 : un jugement est rendu par défaut en faveur de Jeanne contre Charles Catignon, garde magasin du Roi (qui ne s'est pas présenté au tribunal).

  • 15 janvier 1691 : un délai est accordé au susdit Charles Catignon, dans la cause de Jeanne Chartier, jusqu'au lundi suivant.

  • 22 janvier 1691 : un délai de six semaines est accordé à Catignon pour lui laisser le temps de faire venir ses cohéritiers dans la succession de feu Thierry Delestre. [L'issue de cette affaire est inconnue.]


Le dédès de Jeanne

Jeanne Chartier est décédée vers l'âge de 59 ans le 30 octobre 1695. Elle est inhumée le même jour au cimetière paroissial Notre-Dame de Montréal.

Sépulture de Jeanne Chartier. Ancestry.ca.

 

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Bibliographie et lecture complémentaire :

  • John P. DuLong, « Thecle Cornelius Aubry: A Second Look at an Irish Habitant in New France: Parts 1-3 », Michigan's Habitant Heritage, vol. 38, no. 2 (avril 2017), no. 3 (juillet 2017) et no. 4 (octobre 2017) (https://habitant.org/articles/DuLong,%20Thecle%20Cornelius%20Aubry,%20A%20Second%20Look%20at%20an%20Irish%20Habitant%20in%20New%20France,%20All%203%20Parts%20(2017).pdf).

  • Étienne-Michel Faillon, Histoire de la colonie française en Canada, tome III (Villemarie : Bibliothèque paroissiale, 1865-1866), p. 24 (note de bas de page), numérisé par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/1988565).

  • Philippe Fournier, La Nouvelle-France au fil des édits (Québec : Les éditions du Septentrion, 2011), 42.

  • Archange Godbout, « Etudes généalogiques : Urbain Tessier dit Lavigne », Memoires de Ia Société genéalogique canadienne-francaise, vol. XI - #1 and 2, janvier-avril 1960, p. 13-15.

  • Musée McCord, « Tec Aubry (Tadhg Cornelius O’Brennan), vers 1630-1687 », Irlandais O'Québec (http://www.mccord-museum.qc.ca/pdf/exhibits/Texte_Irish_FR.pdf), 7-9.

  • P. Rousseau, Histoire de la vie de M. Paul de Chomedey, Sieur de Maisonneuve fondateur et premier gouverneur de Villemarie (Montréal : Librairie Saint-Joseph, 1886), p. 206. Numérisé par Archive.org (https://ia800209.us.archive.org/13/items/cihm_13502/cihm_13502.pdf).

  • Benjamin Sulte, Histoire des Canadiens-Français 1608-1880 : origine, histoire, religion, guerres, découvertes, colonisation, coutumes, vie domestique, sociale et politique, développement, avenir (Montréal: Wilson & Cie., 1882-1884), 9.

  • Marcel Trudel, Catalogue des Immigrants, 1632-1662 (Montréal: Éditions Hurtubise HMH, 1983), 440.

  • Université de Montréal, Programme de recherche en démographie historique (https://www.prdh-igd.com/Membership/fr/PRDH/Individu/57946), fiche pour Thecle Aubry Cornelius, personne 57946.

  • Ibid. (https://www.prdh-igd.com/Membership/fr/PRDH/Individu/15335), fiche pour Jeanne Chartier, personne 15335.

  • Ibid. (https://www.prdh-igd.com/Membership/fr/PRDH/Famille/3291), fiche pour Thecle Aubry Cornelius et Jeanne Chartier, union 3291.

  • « Recensement du Canada, 1667« , images numérisées, Bibliothèque et Archives Canada (https://collectionscanada.gc.ca/), ménage de Jacques Demers, 1667, Montréal, item 179 of 179, instrument de recherche no. MSS0446, numéro d'item : 2318857; citant les données originales : Centre des archives d'outre-mer (France) vol. 460.

  • « Recensement du Canada fait par l'intendant Du Chesneau« , Bibliothèque et Archives Canada (https://collectionscanada.gc.ca/), ménage de Jacques Tecaubry, 14 nov. 1681, Québec, instrument de recherche no. MSS0446, MIKAN no. 2318858; citant les données originales : Centre des archives d'outre-mer (France) vol. 460.

  • « Fonds Cour supérieure. District judiciaire de Montréal. Greffes de notaires », images numérisées, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4143985?docref=-T3kzRlglWkHXuASZ1KNXg), inventaire des biens de Tecle Cornelius, 5 mai 1661, notaire Bénigne Basset dit Deslauriers.

  • « Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec », Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/400548), « Arrêt à la requête de Corneille Tecle, Mathurin Normandin et Robert Cachelièvre, au sujet d'un traité de commerce fait entre eux et six autres associés décédés, qui sont allés traiter au pays des Outaouais », 12 sept. 1670, référence TP1,S28,P715, ID 400548; citant les données originales : Pièce provenant du Registre no 1 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (18 septembre 1663 au 19 décembre 1676), f. 137-137v.

  • Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/403836), « Main-levée accordée à Michel Pelletier sieur de LaPrade d'une saisie faite entre les mains des Ecclésiastiques du Séminaire de Montréal, à la requête de Jeanne Chartier, veuve de Thècle-Cornelius Aubry dit Thècle, vivant habitant de l'île Sainte-Thérèse et qu'ils rendront au dit sieur de LaPrade par provision, dix robes de castor ou la valeur de celles-ci », 4 avr. 1689, référence TP1,S28,P3747, ID 403836; citant les données originales : Pièce provenant du Registre no 7 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (12 janvier 1688 au 22 décembre 1693), f. 40.

  • Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/404018), « Défaut à Jeanne Chartier veuve Thècle-Cornelius Aubry dit Thècle, habitant de l'île Sainte-Thérèse, contre Charles Catignon, garde magasin du Roi », 8 janv. 1691, référence TP1,S28,P3929, ID 404018; citant les données originales : Pièce provenant du Registre no 7 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (12 janvier 1688 au 22 décembre 1693), f. 82v.

  • Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/404022), « Délai accordé jusqu'à lundi prochain à Charles Catignon, garde magasin du Roi, dans la cause de Jeanne Chartier, veuve de Thècle-Cornelius Aubry dit Thècle, vivant habitant de l'île Sainte-Thérèse », 15 janv. 1691, référence TP1,S28,P3933, ID 404022; citant les données originales : Pièce provenant du Registre no 7 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (12 janvier 1688 au 22 décembre 1693), f. 83.

  • Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/404564), « Délai de six semaines à Charles Catignon, garde magasin du Roi, dans la cause l'opposant à Jeanne Chartier, veuve de Thècle-Cornelius Aubry dit Thècle, habitant de l'île Sainte-Thérèse, pour faire venir ses cohéritiers », 22 janv. 1691, référence TP1,S28,P4475, ID 404564; citant les données originales : Pièce provenant du Registre plumitif no 8 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (10 avril 1690 au 12 octobre 1693), image 48. Pour consulter les pages du registres permettant de comprendre son contexte de création, sa valeur juridique et administrative, son contenu ou l'historique de sa conservation, voir la pièce TP1,S28,PAD.

  • « Fonds Cour supérieure. District judiciaire de Québec. Insinuations - BAnQ Québec », images numérisées, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/81242), « Mariage entre le sieur Tecq (Tècle - Thècle-Cornelius) Aubrenaue (Aubry - Aubrenane - O'Brenam), habitant demeurant à la rivière de l'Assomption près de l'île de Montréal, et Jeanne Chartier », 6 sept. 1670, référence CR301,P112, ID 81242.

  • « Canada, Québec, registres paroissiaux catholiques, 1621-1979 », online images, FamilySearch (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QS7-L993-F9S7-H?i=464&cc=1321742&cat=242176), mariage de Tec Aubrenam et Jeanne Chartier, 10 sept. 1670, Québec > Notre-Dame-de-Québec > Baptêmes, mariages, sépultures 1621-1679 > image 465 sur 512; citant les données originales : Archives Nationales du Québec, Montréal.

  • Ibid. (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QS7-899Q-394Y-X?i=18), baptême d'Etienne Obry, 9 fév. 1681, Repentigny > La Purification-de-Repentigny > Baptêmes, mariages, sépultures 1679-1766 > image 19 sur 657.

  • Ibid. (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QSQ-G99M-B3MS?i=1148), baptême d'Etienne Obry, 9 fev. 1681, Lachenaie > Saint-Charles-de-Lachenaie > Baptêmes, mariages, sépultures 1681-1791 > image 1149 sur 1677.

  • « Actes d’état civil et registres d’église du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1967 », Ancestry (https://www.ancestry.ca/), baptême de Catherine Aubry, 20 août 1673, Montréal > Basilique Notre-Dame (copie textuelle) > 1669-1680 > image 38 sur 424. 

  • Ibid., sépulture de Tècle Cornelius O'Brennan, 24 Nov 1687, Pointe-aux-Trembles > St-Enfant-Jésus-de-la-Pointe-aux-Trembles > 1674-1700 > image 116 sur 470. 

  • Ibid., sépulture de Jeanne Chartier, 30 Oct 1695, Montréal > Basilique Notre-Dame > 1695-1699 > image 26 sur 263. 

  • Parchemin, banque de données notariales du Québec ancien (1626-1801), Société de recherche historique Archiv-Histo (www.Archiv-Histo.com), « Vente d'une terre située en la seigneurie de Thilly; par Thècle Aubry et Jeanne Chartyer, son épouse, de la seigneurie de Thilly, Julien Garnier, de la seigneurie de Thilly », 20 nov. 1683, notaire C. Maugue.

  • Ibid., « Obligation de Marie Chartier, veuve de Thècle Aubry, de l'île Ste-Therese, au nom et comme tutrice des enfants mineurs issus dudit Aubry et d'elle, à la succession de défunt Sidrac Dugué et Elisabeth Moyen, son épouse », 17 juil. 1689, notaire B. Basset dit Deslauriers.