David Estourneau & Jeanne Baril
Découvrez l’histoire remarquable de David Estourneau et Jeanne Baril, pionniers de la Nouvelle-France. Suivez le parcours de David, de Muron, en France, jusqu’au Québec, où il devient l’un des meuniers les plus importants de la colonie. Apprenez-en davantage sur la migration de leur famille, leurs terres à l’Île d’Orléans et à Beaupré, et l’héritage durable de la lignée Estourneau–Létourneau dans l’histoire franco-canadienne.
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David Estourneau & Jeanne Baril
Au cœur de la seigneurie : l’histoire d’un maître-meunier et de sa famille en Nouvelle-France
David Estourneau, fils de David Estourneau et de Jeanne Compain, est né vers 1616 dans la paroisse de Saint-Sixte, à Muron, en Saintonge, France. On sait peu de choses sur ses premières années, si ce n’est qu’il a deux frères, Jean et Mathurin. Il apprend le métier de meunier auprès de son père, au moulin à eau du lieu-dit Étourneau, situé à environ six kilomètres au sud de Surgères.
Localisation de Muron en France (Mapcarta)
À quelque 28 kilomètres au sud-est de La Rochelle, Muron est un petit village d’environ 1 300 habitants, situé dans l’actuel département de la Charente-Maritime. L’église Saint-Sixte, où David est probablement baptisé, est une église romane datant du VIIIe ou IXe siècle. Jadis rattachée à l’abbaye de Saint-Jean-d’Angély, elle est endommagée pendant les guerres de Religion, puis restaurée. On y trouve notamment un clocher du XIXe siècle, des vitraux et une cloche de 1620 ornée de fleurs de lys.
Le 19 juin 1640, David Estourneau fait établir un contrat de mariage avec sa première épouse, Sébastienne Guérry, soit à Muron, soit à La Rochelle, devant le notaire Ballanguay. Le couple a au moins trois enfants : David, Joslin (Jean) et Marie. Les deux fils accompagnent plus tard leur père en Nouvelle-France.
La mairie de Muron (photo de Pierre Bastien, Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0)
L’église Saint-Sixte (photo de Patrick Despoix, Wikimedia Commons, CC BY-SA 4.0)
Jeanne Baril, fille de François Baril et de Catherine Ligneron, est née vers 1635. Son lieu de naissance est soit Saint-Germain-de-Marencennes, soit Surgères, deux localités situées en Aunis, en France.
Saint-Germain-de-Marencennes, à environ six kilomètres au nord-est de Muron, est aujourd’hui fusionnée à la commune de Saint-Pierre-la-Noue (depuis 2018). Surgères, pour sa part, se trouve à une dizaine de kilomètres au nord-est de Muron. Ces deux communes sont situées dans l’actuel département de la Charente-Maritime.
Jeanne épouse David Estourneau le 20 juillet 1654 dans la paroisse Saint-Pierre de Surgères. Le marié est âgé d’environ 38 ans, et la mariée d’environ 19 ans. [Les détails concernant le décès de la première épouse de David demeurent inconnus.]
Mariage de David Estourneau et Jeanne Baril en 1654 (Archives départementales de la Charente-Maritime)
Le couple a au moins quatre enfants :
Élisabeth (Isabelle) (1655–1708)
Philippe (1657–après 1700)
Jacques (vers 1667–avant 1747)
Gabriel (1670–1670)
Arrivée en Nouvelle-France
La date exacte de l’arrivée de la famille Estourneau en Nouvelle-France demeure inconnue, mais la première mention de David Estourneau au Canada remonte à 1658. On croit que David et ses deux fils aînés, David et Jean, quittent la France en mai 1658, peut-être à bord du Taureau. Il souhaite vraisemblablement s’établir dans la colonie avant de faire venir le reste de sa famille. Selon l’auteur Thomas Laforest, David met à profit ses talents de maître-boulanger et de pâtissier pendant la traversée, aidant le cuisinier à nourrir l’équipage et les passagers.
Aucun contrat d’engagement n’est retrouvé pour David, mais il est probablement embauché pour une durée de trois ans, comme la plupart des colons de l’époque. Lui et ses fils semblent travailler à une ferme à Château-Richer durant cette période.
Le 24 août 1661, son contrat vraisemblablement terminé, David achète de François Dupont une terre située dans la paroisse de Sainte-Famille, à l’Île-d’Orléans, pour la somme de 110 livres. La terre mesure trois arpents de front sur le fleuve Saint-Laurent et se trouve à l’ouest de la route reliant Sainte-Famille à Saint-Jean, au troisième ruisseau. David s’engage à verser au seigneur 20 sols par arpent de front en rente, un sol par arpent en cens, ainsi que deux chapons vifs chaque année. Fait à noter, le contrat précise qu’aucune garantie n’est offerte contre les raids iroquois, car le voisin de Dupont, Ignace Sevestre, vient d’être assassiné. David et ses fils travaillent cette terre durant les trois années suivantes, la préparant pour les semailles et les récoltes.
La signature de David sur l’acte de vente de 1661 (FamilySearch)
Le 1er février 1664, lorsque David fils et Françoise Chapelain font rédiger leur contrat de mariage par le notaire Claude Auber, la terre de l’Île-d’Orléans leur est cédée par David père, à condition qu’on lui fournisse 50 minots de grain par an pendant deux ans.
L’Île-d’Orléans (« L’entrée de la Rivière du St-Laurent, et la ville de Québec dans le Canada », carte attribuée au cartographe Jean-Baptiste Franquelin, créée entre 1670 et 1693, Bibliothèque nationale de France)
La vie à l’Île-d’Orléans et à Beauport
Quelques semaines plus tard, le 13 mars 1664, David reçoit du seigneur Charles Aubert de La Chesnaye une concession de terre sur la rive sud de l’Île-d’Orléans, qu’il accepte au nom de son fils Jean. La terre boisée mesure trois arpents de front sur le fleuve Saint-Laurent et environ dix perches de profondeur. Jean s’engage à verser au seigneur 20 sols de rente par arpent de front et trois chapons vifs annuellement. Cette terre figure plus tard sous le numéro 22 de la paroisse de Saint-Paul dans la carte de l’Île-d’Orléans dessinée en 1689 par Robert de Villeneuve, illustrée ci-dessous.
« Carte de la Comté de Saint-Laurent (seigneurie de l’Île-d’Orléans) en la Nouvelle-France mesurée très exactement (en 1689) par le Sieur de Villeneuve » (Bibliothèque et Archives nationales du Québec)
Le 30 mars de la même année, Aubert de La Chesnaye concède à David une terre boisée contiguë à celle de son fils Jean. Elle mesure également trois arpents de front sur le fleuve Saint-Laurent. Comme son fils, David s’engage à verser 20 sols de rente par arpent de front et trois chapons vifs chaque année.
Les terres de la famille Estourneau à l’Île-d’Orléans peuvent également être consultées sur le site de Patrimoine Québec, sous la parcelle 39 à Sainte-Famille.
Quelque temps avant 1666, David quitte l’Île-d’Orléans et s’installe à Beauport. Cet hiver-là, il est recensé en Nouvelle-France, en compagnie de sa femme Jeanne et de leurs deux jeunes enfants, récemment arrivés de France. Il exerce alors la profession de musnier habittant (meunier habitant). David se charge du moulin à farine du seigneur Robert Giffard à Beauport en tant que maître-meunier.
Recensement de 1666 pour la famille Estourneau (Bibliothèque et Archives Canada)
Déménagement à Château-Richer
En 1667, un autre recensement est effectué. La famille Estourneau s’est installée à Château-Richer, sur la côte de Beaupré, où David continue de travailler comme meunier. À Château-Richer, il ne possède ni terre ni bétail. René Bane [Bean] est également recensé dans le ménage, où il travaille comme domestique.
Recensement de 1667 pour la famille Estourneau (Bibliothèque et Archives Canada)
Le 15 août 1667, David vend sa terre de l’Île-d’Orléans à Antoine Cassé pour 200 livres. Cassé devient responsable de tous les cens et rentes à venir. Dans l’acte notarié dressé par Claude Auber, David est désigné comme meunier des moulins de la côte et de la seigneurie de Beaupré.
Le moulin reconstruit de Sault à la Puce (Musée de la civilisation, fonds d’archives du Séminaire de Québec, CC BY-NC 4.0)
L’année suivante, David signe avec François de Laval, vicaire apostolique de la Nouvelle-France, un bail de loyer de sept ans pour deux moulins dans la seigneurie de Beaupré : un moulin à eau appelé Sault à la Puce et un moulin à vent à Château-Richer. L’accord est rédigé par le notaire Gilles Rageot le 10 mars 1668. David s’engage à verser annuellement 900 livres et six chapons vifs en rente.
Le 6 octobre 1668, David achète de Michel Bouchart [Bouchard] et Marie Trottin [Trottain] une concession de terre située dans la seigneurie de Beaupré pour 60 livres. La parcelle mesure trois arpents de front le long du fleuve Saint-Laurent. David s’engage à verser au seigneur 20 sols par arpent de front en rente, [un ?] sol en cens et trois chapons vifs chaque année.
En 1669 et 1670, le nom de David apparaît dans quatre actes notariés relatifs à des biens immobiliers :
Le 8 février 1669 : David achète de Joseph Massé Gravelle une maison située dans le village de Château-Richer pour 700 livres. Il est désigné comme habitant et meunier des moulins de Beaupré. La maison mesure 24 pieds sur 20 pieds.
Le 16 février 1669 : David reçoit une concession de terre dans la seigneurie de Beaupré de la part d’Olivier Letardif et de Barbe Esmard (ou Émard). La terre mesure 70 pieds de front.
Le 18 novembre 1669 : David transfère une parcelle de terre à François de Laval, vicaire apostolique de la Nouvelle-France. Il est mentionné comme meunier de la paroisse de Château-Richer.
Le 13 janvier 1670 : David et Nicolas Gamache s’échangent deux terres situées dans la seigneurie de Beaupré.
Décès de David Estourneau
David Estourneau décède à l’âge d’environ 54 ans le 13 mai 1670. Il est inhumé le soir même dans le cimetière paroissial de La Visitation-de-Notre-Dame à Château-Richer. Comme c’est l’usage à l’époque, l’acte de sépulture ne mentionne pas la cause du décès. David est mentionné pour la dernière fois dans un acte notarié le 21 avril, soit trois semaines auparavant. Son décès soudain, à un âge relativement jeune, laisse supposer un accident, une maladie soudaine ou une contagion — cette dernière étant généralement à l’origine d’un enterrement précipité.
Sépulture de David Estourneau en 1670 (FamilySearch)
Le 28 juin 1670, un contrat de tutelle pour les enfants mineurs de David et Jeanne est rédigé par le notaire Paul Vachon. Une assemblée d’amis et de proches désigne Jeanne comme tutrice, et Barthélémy Verreau comme subrogé tuteur.
Deux jours plus tard, un inventaire de la communauté de biens du couple est dressé par le même notaire. Ce document de 11 pages énumère l’ensemble de leurs possessions, dont la maison de Château-Richer et deux concessions foncières, des meubles d’une valeur de 900 livres, des animaux évalués à 160 livres, des avoirs liquides totalisant 260 livres, ainsi que des dettes s’élevant à 130 livres.
Deuxièmes noces de Jeanne Baril
Le 21 octobre 1670, le notaire Claude Aubert dresse un contrat de mariage entre Jeanne et René Bean (ou Bin) dit Lacroix. Le couple se marie cinq jours plus tard à Château-Richer. Jeanne a environ 35 ans. René, âgé de 24 ans, est originaire de Saint-Rémy-sur-Orne, en Normandie (France), et travaille comme domestique au service de la famille Estourneau. Le couple n’aura pas d’enfants.
Mariage de Jeanne Baril et René Bean (or Bin) dit Lacroix en 1670 (FamilySearch)
Le 21 mars 1671, René et Jeanne vendent une terre située dans la censive de Beaupré à l’évêque François de Laval pour 425 livres, au nom et en qualité de tuteurs de Philippe, Jacques et Élisabeth Estourneau.
Quatre ans plus tard, le 27 mars 1675, René et Jeanne vendent une autre terre à François de Laval au nom des enfants mineurs Estourneau. Il s’agit de la maison et du terrain de Château-Richer, acquis de Joseph Massé Gravelle en 1669, vendus pour 450 livres.
René Bean (ou Bin) dit Lacroix décède entre le 28 octobre 1677, date à laquelle il reçoit une concession de terre de François de Laval, et le 12 janvier 1681, date du remariage de Jeanne.
Troisièmes noces de Jeanne Baril
Le 1er janvier 1681, le notaire Michel Roy dit Châtellereault établit un contrat de mariage entre Jeanne et Julien Bion. La dot de la mariée s’élève à 417 livres, incluant deux peaux d’orignal, trois vaches et un taureau. Le couple se marie onze jours plus tard à Sainte-Anne-de-la-Pérade. Jeanne est âgée d’environ 46 ans et Julien d’environ 50 ans, bien que l’acte de mariage indique qu’ils sont respectivement âgés de 42 et 45 ans. Jacques Létourneau, fils de Jeanne, et Mathurin Texier [Tessier], son gendre, assistent à la cérémonie.
Mariage de Jeanne Baril et Julien Bion en 1681 (Généalogie Québec)
Le 17 février 1681, Jeanne vend une terre à René de Lavoye pour 300 livres. Elle est inscrite comme résidente de la Rivière Sainte-Anne (Sainte-Anne-de-la-Pérade). La terre mesure neuf arpents de front, face au fleuve Saint-Laurent.
En novembre 1681, un autre recensement de la Nouvelle-France est effectué. Jeanne et Julien sont recensés à Sainte-Anne, vivant avec les fils de Jeanne, Philippe et Jacques. Le ménage ne possède aucun arpent de terre défrichée, un fusil et [trois ?] têtes de bétail.
Recensement de 1681 pour la famille Bion (Bibliothèque et Archives Canada)
Jeanne Baril décède après le 29 novembre 1699. Son acte de sépulture n’a pas été retrouvé.
Patrimoine Estourneau et Létourneau
Gros plan de la plaque commémorative (Christian Lemire 2005, © Ministère de la Culture et des Communications)
Deux plaques commémoratives ont été installées en l’honneur de la famille Estourneau/Létourneau, toutes deux situées dans le village de Sainte-Famille, à l’Île-d’Orléans. La première se trouve près du 3360, chemin Royal, et est installée en 1979 par l’Association des familles Létourneau d’Amérique.
Localisation de la première plaque commémorative sur le chemin Royal (Google Maps)
La seconde plaque est apposée sur l’église paroissiale de Sainte-Famille. Elle rend hommage aux familles fondatrices du village.
Plaque à Sainte-Famille, Île-d’Orléans, en hommage aux familles Giguère, Prémont, Turcotte et Létourneau (© La Généalogiste franco-canadienne)
L’église Sainte-Famille à l’Île-d’Orléans (© La Généalogiste franco-canadienne)
L’histoire de David Estourneau et de Jeanne Baril illustre le parcours exigeant, mais fondateur, de nombreux colons venus s’établir en Nouvelle-France au XVIIe siècle. Meunier de métier, David joue un rôle essentiel dans l’économie locale, opérant plusieurs moulins dans les seigneuries de l’Île-d’Orléans et de Beaupré. Quant à Jeanne, elle assure la continuité familiale à travers trois mariages et la gestion du patrimoine après le décès de David. Ensemble, ils laissent une descendance durable, aujourd’hui connue sous le nom de Létourneau, dont l’héritage est encore visible dans le paysage patrimonial du Québec et du Canada.
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Bibliographie :
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