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 Le Tonnelier

Le tonnelier fabriquait des barils (des grands récipients en bois généralement utilisés pour stocker des liquides) à partir de bois généralement chauffé ou traité à la vapeur pour le rendre malléable. Les barils devaient être faits de bois de qualité, sans défauts ni vermines. Ils devaient également respecter les jauges officielles et pouvoir contenir la quantité de vin, de bière ou de brandy attendue. Les tonneliers étaient souvent liés, par le sang ou par le mariage, à des brasseurs, des tavernes et des marchands de vin.

L’occupation du tonnelier l’obligeait à fabriquer des barils à la demande et les livrer à ses clients. Du 17ème au 19ème siècle, de nombreuses industries utilisaient des barils pour le transport de leurs marchandises. Le rôle du tonnelier dans la société était donc important. Pendant les années du commerce de la fourrure, certains tonneliers se sont rendus dans l’ouest pour exercer leur métier. D'autres vendaient leurs barils à des vendeurs de poisson, de farine et de blé, des brasseries, des fabricants de biscuits, dont beaucoup transportaient leurs marchandises par bateau. Certains marchands embauchaient des tonneliers pour travailler à temps plein dans leurs entreprises.

Même à un niveau personnel, les résidents avaient besoin de barils. Les puits étant rares en Nouvelle-France, l'eau a été collectée dans des rivières et d'autres sources à l'aide de barils.

Rencontrez le tonnelier québécois Pascal Plamondon

Bibliographie :

• Pomerleau, Jeanne. 1990. Métiers ambulants d'autrefois. Montréal, Québec : Guérin. 201-205.

• Girard, Pascale. 2014. « Les métiers en Nouvelle-France », Semaine nationale de la Généalogie, article en ligne, Fédération québécoise des sociétés de généalogie (http://www.semainegenealogie.com/extra/articles/182-les-metiers-en-nouvelle-france).