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Sergent

Votre ancêtre était-il un sergent ? Apprenez-en davantage sur ce grade militaire en Nouvelle-France et au Canada.

« Sergent des Compagnies franches de la Marine du Canada, 1701-1716 » (peinture par Michel Pétard, Gouvernement du Canada, Passerelle pour l'histoire militaire canadienne).

« Sergent des Compagnies franches de la Marine du Canada, 1701-1716 » (peinture par Michel Pétard, Gouvernement du Canada, Passerelle pour l'histoire militaire canadienne).

Le sergent était généralement un soldat ayant passé les grades d'anspesade, ou caporal. En tant qu'officier, il recevait parfois une hallebarde (une arme polaire à deux mains), une tradition qui était répandue dans toute l'Europe à cette époque, même s'il n'en avait jamais utilisé. Les premiers sergents d'une compagnie devaient savoir bien lire et écrire, car ils étaient responsables du registre des soldats de la compagnie. Les sergents devaient aussi rendre visite à leurs soldats deux fois par semaine pour superviser leurs activités et éliminer les déserteurs potentiels. Ils étaient souvent les seuls véritables soldats de métier de la troupe.

Les sergents portaient un uniforme gris-blanc avec une doublure rouge et des bas rouges, avec une bande de dentelle dorée bordant les poignets et les rabats des poches. Cet uniforme était très spécifique aux Compagnies franches de la marine à cette époque.

En Nouvelle-France, les Compagnies franches de la marine étaient les seuls soldats réguliers postés par la Couronne de 1685 à 1755, envoyés pour défendre son contrôle du commerce de la fourrure en Amérique du Nord. Après le début de la Guerre de Sept Ans en 1756, les compagnies furent remplacées par des unités de l'armée régulière commandée par Louis-Joseph de Montcalm. En 1760, après la chute de Montréal en faveur de Grande-Bretagne, les compagnies furent officiellement dissoutes au Canada.

 
 

Bibliographie :