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Chantre

« Dessin du maître-chantre » (dessin par Henri Julien, Journal le Montérégien, https://journalmonteregien.com).

« Dessin du maître-chantre » (dessin par Henri Julien, Journal le Montérégien, https://journalmonteregien.com).

Le chantre faisant fonction de chanteur pendant les offices religieux.

Le mot « chantre » vient du latin cantare, chanter, ce qui a donné « cantor » —forme latine de chantre. Du point de vue étymologique, un chantre est donc un « chanteur ». Dans un lieu de culte catholique, le rôle des chantres a longtemps été considéré comme nécessaire pour faire entendre la parole divine, texte et musique étant liés, selon une tradition qui remonte à l'Antiquité. Le chantre pouvait être un clerc mais aussi un laïc.

En Nouvelle-France, la plupart des églises paroissiales avaient une composante musicale, même si elle était limitée à quelques individus (et non des instruments) pendant longtemps. Les premières églises avaient normalement deux chantres. Le premier jouait le rôle principal de « grand chantre », de « maître-chantre » ou de « premier chantre ». Au fur et à mesure que le nombre augmentait, un « chœur de chantres » ou des « sous-chantres » étaient ajoutés, signifiant normalement un petit nombre d’enfants de chœur, soutenus par quelques chantres adultes. Dans un premier temps, les chantres étaient placés dans les stalles du chœur, puis sur les « bancs de chantres » et enfin dans la tribune de l’orgue.

Dans un sens, le chantre principal était le « double » du prêtre. D'une part, le prêtre menait la liturgie par la parole. D'autre part, le chantre reprenait la parole de dieu en la chantant, en l'interprétant à sa manière.

Le chantre était normalement un homme avec un certain statut au sein de la communauté. Il savait lire, écrire et compter. Il était également été rémunéré pour ses services de chantre. Il pouvait parfois en retirer d'autres avantages : un banc gratuit à l'église (la plupart des paroissiens devaient payer pour un banc familial), ainsi qu'un enterrement et une tombe dans l'église telle qu’elle, payés par les paroissiens.

Personnes qui ont exercé ce métier : Louis Ango des Maizerets, Joseph Badeaux, Michel Campeau, Joseph de la Colombière, André-Louis de Merlac, Jean Girard, Charles Glandelet, Pierre Hazeur de l’Orme

 

Bibliographie :