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Les racines acadiennes de Jean Béliveau

Saviez-vous que le grand joueur de hockey Jean Béliveau avait de profondes racines acadiennes? Explorez la généalogie du « Gros Bill » depuis l'Acadie du 17e siècle et vers un sombre chapitre de l'histoire canadienne, l'expulsion acadienne.

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Les racines canadiennes et acadiennes de Jean Béliveau

Le Gros Bill s’est éteint. Le Québec perd un géant... Un hockeyeur exceptionnel qui a connu une brillante carrière et un homme d’une droiture inébranlable.
— cahier commémoratif publié par La Presse le 4 décembre 2014
 
Jean Béliveau, vers 1963 (Wikimedia Commons)

Jean Béliveau, vers 1963 (Wikimedia Commons)

Tel fut l'impact de Jean Béliveau, joueur bien-aimé de l'équipe de hockey des Canadiens de Montréal, surnommé « Le Gros Bill ». Né à Trois-Rivières en 1931, le fils d'Arthur Béliveau et Laurette Dubé, il est décédé à l'âge de 83 ans en 2014 à Longueuil, tout près de Montréal.

La liste des accomplissements de Béliveau sur glace est remarquable. Il a remporté plus de Coupes Stanley que quiconque : 17 au total (10 en tant que joueur et 7 en tant qu'administratif). Il est le deuxième meilleur buteur de tous les temps pour les Canadiens de Montréal, derrière Guy Lafleur. Il a remporté le trophée Art Ross, le trophée inaugural Conn Smythe et deux trophées Hart. Il a été intronisé au Temple de la renommée du hockey, sans la période d'attente habituelle de 3 ans.

Après avoir pris sa retraite comme joueur de hockey en 1971, Béliveau a travaillé au siège social des Canadiens pendant 22 ans. Souvent appelé « le cœur et l'âme des Canadiens de Montréal », la réputation de Béliveau hors glace était tout aussi impressionnante. Gentilhomme, il était connu pour être humble, modeste et généreux. On dit que Béliveau a personnellement répondu à la main chaque lettre de fan qu'il a reçu (jusqu'à ce que sa santé se dégrade après deux accidents vasculaires cérébraux). Il était également connu pour œuvres charitables et sa philanthropie : dès sa retraite du jeu, Béliveau a mis sur pied une fondation pour enfants handicapés.


 
 

Jean Béliveau a appris de nombreuses leçons de vie de son père Arthur. Ayant grandi pendant la dépression, la famille Béliveau a vécu modestement, cultivant ses propres légumes et élevant des lapins. Son père lui a appris une solide éthique de travail et l'a guidé lors de ses conversations avec les dépisteurs de hockey.

Les Béliveau n'étaient pas étrangers à l'adversité. Comme de nombreux Canadiens l'ont probablement deviné, la famille est d'origine acadienne. Jean Béliveau connaissait les racines canadiennes profondes de sa famille et savait que ses ancêtres avaient été victimes d'un sombre épisode de l'histoire acadienne: « le Grand Dérangement ».

Le mariage des ancêtres de Jean Béliveau, Jean Béliveau et Marguerite Melançon, en 1741 à Port-Royal (Acadie) (Archives of Nova Scotia)

Le mariage des ancêtres de Jean Béliveau, Jean Béliveau et Marguerite Melançon, en 1741 à Port-Royal (Acadie) (Archives of Nova Scotia)

Vue du pillage et de l'incendie de la ville de Grimross [aujourd’hui Gagetown, N.B.], aquarelle de 1758 par Thomas Davies, Musée des beaux-arts du Canada.

Vue du pillage et de l'incendie de la ville de Grimross [aujourd’hui Gagetown, N.B.], aquarelle de 1758 par Thomas Davies, Musée des beaux-arts du Canada.

La déportation des acadiens, peinture de 1900 par Henri Beau, ameriquefrancaise.org.

La déportation des acadiens, peinture de 1900 par Henri Beau, ameriquefrancaise.org.


En 1755, les soldats britanniques commencèrent une déportation forcée de la population française qui dura onze ans (cliquez ici pour en savoir plus sur le contexte historique et les motifs de la déportation). Entre 10 000 et 11 500 réfugiés se sont enfuient en Nouvelle-France, en Louisiane, dans les colonies anglaises, en Europe et dans les Caraïbes. Des milliers d'Acadiens sont morts de faim, de maladie ou de noyade. Les familles furent déchirées et plusieurs ont tout perdu.



Le moulin à St-Grégoire-le-Grand (photo par Henri Rémillard, BAnQ)

Le moulin à St-Grégoire-le-Grand (photo par Henri Rémillard, BAnQ)

Les 5e arrière-grands-parents de Jean Béliveau, Jean Béliveau et Marguerite Melançon, sont déportés en 1755 de Port-Royal en Acadie. Ils furent transportés à bord du navire Helena avec 321 autres, arrivant à Boston, au Massachusetts, le 19 novembre 1755. Mal accueillis en Nouvelle-Angleterre, le nom de Jean Béliveau apparaît sur une liste de 1763 de Français voulant retourner dans l'ancienne Nouvelle-France. Avec son épouse Marguerite et leurs sept enfants, Jean arrive à Québec le 7 juillet 1767. Ils s'installent plus tard dans une communauté acadienne à St-Grégoire, Québec, où des terres agricoles sont offertes aux colons.

Quatre générations de Béliveau demeureront à St-Grégoire, jusqu'à la fin du 19e siècle.


Êtes-vous apparenté(e) à Jean Béliveau ? Voyez si vous repérer des proches que vous pourriez avoir en commun.

 
Les racines canadiennes et acadiennes de Jean Béliveau
 
 

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